6 conseils pour réduire légalement et en toute sécurité les coûts de carburant dans le transport routier

À une époque où les prix du diesel sont relativement élevés, la réduction des coûts de carburant dans le transport devient l’une des priorités et l’un des facteurs de rentabilité des transporteurs.

Le carburant peut représenter la plus grande partie des dépenses d’une entreprise de transport : selon les données du secteur, sa part atteint 25 à 40 % des coûts totaux. Dans les cas extrêmes, elle peut même atteindre 50 %.

Il n’est donc pas étonnant que chaque transporteur cherche des moyens de faire des économies. Il est toutefois essentiel que ces méthodes soient légales et sûres, afin de ne pas exposer l’entreprise à des sanctions juridiques ou à des pannes de véhicules. Il convient de se concentrer sur des solutions éprouvées permettant de réduire la consommation de carburant.

Pourquoi est-il intéressant de réduire les coûts de carburant dans le transport ?

La hausse des prix des carburants a un impact direct sur la rentabilité des activités de transport. Comme nous l’avons mentionné, les dépenses en carburant peuvent représenter près de la moitié du budget d’une entreprise de transport.

Chaque économie de 2, 5 ou 10 % sur le carburant se traduit par une amélioration réelle des résultats financiers et une plus grande compétitivité sur le marché. De plus, une conduite économique signifie moins d’émissions de gaz d’échappement, ce qui s’inscrit dans les tendances écologiques et les exigences des clients en matière de transport durable.

Il convient également de souligner que les moyens légaux de réduire les coûts de carburant vont souvent de pair avec la sécurité : une conduite économique favorise la fluidité du trafic et réduit le risque d’accidents, tandis que le soin apporté à l’état technique des véhicules réduit leur taux de panne.

6 façons de réduire la consommation de carburant dans le transport routier

Numéro 1 : Éco-conduite

L’un des moyens les plus efficaces et les moins coûteux de réduire les coûts de carburant dans le transport est d’introduire les principes de l’éco-conduite, c’est-à-dire une conduite économique. En termes d’économies de carburant et de minimisation de ses coûts, c’est probablement le moyen le plus efficace.

Le style de conduite du conducteur a une influence directe sur la consommation de carburant. Des études ont montré qu’en utilisant les techniques appropriées, il est possible de réduire la consommation moyenne de carburant jusqu’à 20 %.

Il est important de noter que l’éco-conduite améliore la sécurité routière, car le conducteur roule de manière plus fluide, plus calme et plus prévisible.

Principes clés de l’éco-conduite

Maintenir une vitesse constante et modérée: évitez les accélérations et les freinages brusques. En roulant un peu moins vite sur l’autoroute, vous pouvez réaliser des économies substantielles.

À titre d’exemple, la consommation moyenne d’un camion roulant à :

• 90 km/h est d’environ 28,9 litres de carburant aux 100 km,
• 80 km/h est d’environ 25,7 litres de carburant aux 100 km.

Cela représente une réduction de 11 % de la consommation, ce qui se traduit par des économies réelles de carburant. Envisagez de limiter la vitesse maximale de votre flotte. De nombreuses entreprises fixent la limite à 85 km/h.

Cela permet de réaliser des économies réelles, car la consommation moyenne de carburant est de 1 à 1,7 l aux 100 km. Sans impact significatif sur les délais de livraison.

Conduite fluide et anticipation: il convient de maintenir une distance suffisante pour pouvoir freiner tranquillement avec le moteur et éviter les freinages brusques. Chaque nouvelle accélération d’un ensemble de 40 tonnes consomme beaucoup de carburant.

Il est donc préférable de rouler à vitesse constante. La conduite en mode accélérateur-frein entraîne une consommation de carburant plus élevée.

En milieu urbain, la règle « conduisez comme si vous n’aviez pas de freins » s’applique, c’est-à-dire anticipez les feux rouges, ralentissez avant les intersections, roulez de manière fluide.

Utilisation optimale des vitesses et du moteur : essayez d’utiliser les vitesses les plus élevées possibles à bas régime. Évitez de laisser le moteur tourner au ralenti pendant longtemps. Lorsque le véhicule est à l’arrêt pendant plus d’une minute (par exemple, pour le chargement ou le stationnement), coupez le moteur afin de ne pas gaspiller de carburant.

Utilisation du régulateur de vitesse et des systèmes d’aide à la conduite: sur les longs tronçons d’autoroute relativement plats, le régulateur de vitesse qui maintient une vitesse constante est un allié pour une conduite économique et garantit des coûts réduits.

Les régulateurs de vitesse avancés des camions adaptent la vitesse au relief et peuvent anticiper les montées grâce au GPS. De nombreux constructeurs de camions soulignent qu’il s’agit de l’un des outils les plus simples pour réduire la consommation de carburant.

Formation et motivation des conducteurs: la mise en place d’un programme de formation à l’éco-conduite pour tous les conducteurs de l’entreprise est un investissement qui est rapidement rentabilisé. Des instructeurs expérimentés apprendront comment mettre en pratique les principes ci-dessus au quotidien.

Il est également utile de surveiller le style de conduite (par exemple, la consommation moyenne aux 100 km, le temps de fonctionnement au ralenti) et d’encourager les conducteurs à s’améliorer, par exemple en leur offrant des primes pour la consommation la plus faible du mois ou en organisant des concours internes. En impliquant les conducteurs, nous instaurons une culture d’économie de carburant dans l’entreprise.

Numéro 2 : entretien régulier du véhicule et état technique

Le deuxième pilier en matière de consommation de carburant et de réduction sûre des coûts de carburant est le soin apporté à l’état technique de la flotte.

Un véhicule mal entretenu consomme beaucoup plus de carburant. Les moyens légaux de réduire les coûts de carburant comprennent donc l’investissement dans un entretien régulier et l’élimination des défauts.

Principes clés pour entretenir l’état technique du véhicule afin de réduire les coûts de carburant

Pression des pneus inadéquate: des pneus sous-gonflés augmentent la résistance au roulement, ce qui augmente la consommation de carburant. Rouler avec une pression trop basse peut augmenter la consommation de plusieurs pour cent et accélérer l’usure des pneus. Il convient de vérifier régulièrement la pression et de la maintenir au niveau recommandé.

Il convient également d’envisager l’utilisation de pneus à faible résistance au roulement et à haut rendement énergétique. Selon les données des fabricants, les pneus de classe A peuvent réduire la consommation de carburant de 2 à 3 % supplémentaires par rapport à ceux de classe C.

Géométrie des roues et parallélisme: un parallélisme mal réglé fait dévier le véhicule et augmente la résistance des pneus. Sur un tracteur routier classique, une mauvaise géométrie peut augmenter la consommation de carburant de 3 %, voire de 15 % si cela concerne également l’essieu de la semi-remorque.

Filtres et système d’admission: un filtre à air encrassé limite l’arrivée d’air dans le moteur, ce qui perturbe la combustion efficace du mélange. Un filtre à carburant encrassé peut réduire la pression dans le système d’injection. Dans les deux cas, cela entraîne une baisse de puissance et une augmentation de la consommation.

La vérification et le remplacement réguliers des filtres ainsi que les révisions régulières (conformément au calendrier d’entretien) garantissent un fonctionnement optimal du moteur et une économie de carburant, ainsi que des coûts d’exploitation réduits.

Mises à jour du logiciel du moteur: Dans les camions plus récents, le logiciel de commande du moteur revêt une grande importance. Les constructeurs publient régulièrement des mises à jour qui améliorent les performances et l’économie.

Lors de la révision, il est utile de demander au service après-vente si des mises à jour de l’ECU permettant d’augmenter les économies de carburant sont disponibles. Il s’agit d’un moyen tout à fait légal d’améliorer légèrement la consommation, parfois même de plusieurs pourcents.

En prenant soin de ces aspects, nous évitons que les camions consomment plus de carburant qu’ils ne le devraient. Bien que l’entretien entraîne des coûts, le bon état technique de la flotte se traduit par une réduction des factures de carburant et une plus grande fiabilité. À long terme, un entretien régulier est donc un investissement qui réduit les coûts d’exploitation.

Numéro 3 : Aérodynamisme du véhicule et optimisation du chargement

La résistance à l’air et le poids du chargement sont d’autres facteurs qui influencent fortement la consommation de carburant.

Des moyens légaux et sûrs de les optimiser peuvent permettre de réaliser des économies substantielles, en particulier dans le transport longue distance.

Améliorations aérodynamiques :

À des vitesses autoroutières (80-90 km/h), la résistance à l’air est le principal « frein » qui absorbe l’énergie du moteur. C’est pourquoi les camions transportant des semi-remorques hautes doivent être équipés d’ailerons et de déflecteurs :

• Aileron de toit : monté sur le toit de la cabine, il dirige le flux d’air au-dessus de la semi-remorque. Il peut réduire la consommation de carburant jusqu’à 5 % s’il est correctement réglé (l’angle d’inclinaison doit correspondre à la hauteur de la semi-remorque).
• Déflecteurs latéraux – panneaux aérodynamiques sur les côtés de la cabine. Ils réduisent les turbulences entre le tracteur et la semi-remorque, ce qui permet de réaliser des économies pouvant atteindre 3 %.
• Suppression des accessoires superflus – chaque élément supplémentaire qui dépasse (halogènes sur le toit, tubes décoratifs, klaxons, antennes) détériore l’aérodynamisme. S’ils ne sont pas vraiment nécessaires, il vaut mieux les démonter. Plus la carrosserie du véhicule est « épurée », plus la consommation de carburant est faible.

Ces modifications sont tout à fait légales (en effet, de nombreux constructeurs les proposent en usine ou comme accessoires) et sûres, à condition que le montage soit effectué de manière professionnelle. L’investissement dans un pack aérodynamique peut être amorti en un an ou deux grâce à la réduction des factures de carburant.

Optimisation du poids et du chargement :

• Réduction du poids propre inutile : chaque tonne supplémentaire augmente la consommation de carburant. On estime cette augmentation à environ 0,5-1 l/100 km par tonne. C’est pourquoi il ne faut pas transporter de poids inutile. Vérifiez qu’il n’y a pas d’éléments superflus sur le tracteur (par exemple, des réservoirs supplémentaires vides, des équipements inutilisés).
• Disposition et protection aérodynamique du chargement : si vous transportez un chargement sur une plate-forme ou une semi-remorque ouverte, veillez à utiliser des bâches et des déflecteurs appropriés. Un chargement saillant et irrégulier détériore considérablement l’écoulement de l’air. Une bâche bien tendue, des bords arrondis des colis et même l’utilisation de capots aérodynamiques à l’avant du chargement peuvent réduire la résistance.
• Éviter les trajets à vide : les trajets à vide (conduite sans chargement) sont le plus grand gaspillage de carburant : nous consommons, mais nous ne gagnons rien, car nous ne transportons pas de marchandises. Il s’agit d’un domaine à améliorer sur le plan organisationnel, et non technique : il vaut la peine de planifier les commandes de manière à limiter les trajets « à vide ».

Numéro 4 : Planification des itinéraires et logistique intelligente

L’optimisation des itinéraires est un autre moyen légal et sûr d’économiser du carburant. La planification joue ici un rôle clé, tant au niveau d’un trajet individuel que de l’ensemble de l’opération logistique.

Comment une planification efficace peut-elle réduire les coûts de carburant ?

Choisir l’itinéraire le plus avantageux: l’itinéraire le plus court n’est pas toujours le plus économique. Parfois, une autoroute plus longue sera plus économique qu’un itinéraire plus court, mais montagneux ou traversant des villes. Évitons les routes très fréquentées (les embouteillages entraînent une consommation inutile) ainsi que les routes en mauvais état, où la conduite est plus lente.

Dans la pratique, il est utile d’utiliser des cartes pour camions et des systèmes de calcul d’itinéraire qui tiennent compte des profils altimétriques et des restrictions (ponts, tonnage, etc.).

Les outils de planification numériques peuvent suggérer l’itinéraire le plus optimal en termes de consommation de carburant, par exemple en évitant les montées raides lorsque vous transportez une charge lourde.

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Définissez des itinéraires pour les poids lourds, choisissez les plus économiques et les plus rentables pour votre entreprise, calculez les coûts de transport et les bénéfices en indiquant simplement les points de chargement et de déchargement.

Consolidation et calendriers: lors de la planification des transports, il est utile de regrouper les chargements et les commandes afin d’utiliser au maximum l’espace de chargement de chaque trajet.

Il vaut mieux envoyer un seul véhicule entièrement chargé que deux à moitié vides. De plus, lors de l’établissement du calendrier, tenez compte des créneaux horaires de chargement/déchargement afin que le conducteur n’ait pas à attendre longtemps avec le moteur allumé sur le quai (cela est parfois inévitable, mais il vaut mieux minimiser ces temps d’attente).

Un planning bien établi permettra également de limiter la conduite aux heures de pointe en ville.

Suivi du trafic et des perturbations: à l’ère des technologies modernes, le chauffeur a accès à des informations en temps réel sur les embouteillages, les accidents ou les contrôles routiers (par exemple via des applications telles que Google Maps ou Yanosik, et de manière professionnelle via des systèmes télématiques).

Encouragez les chauffeurs à utiliser ces données et à modifier leur itinéraire de manière flexible en cas d’embouteillage important. Parfois, quitter l’autoroute pour emprunter une déviation peut permettre d’économiser une heure d’attente et donc du carburant consommé à bas régime.

En résumé, une bonne planification des itinéraires permet d’éviter que les camions ne gaspillent du carburant en parcourant des kilomètres inutiles ou en roulant au ralenti. Cette mesure est même indispensable pour que l’entreprise fonctionne efficacement.

La logistique moderne repose sur les données et la planification, il est donc utile d’utiliser les outils disponibles pour ne consommer du carburant que lorsque cela est nécessaire.

Numéro 5 : Surveillance de la consommation de carburant et prévention des vols

On ne peut pas gérer ce que l’on ne mesure pas. C’est pourquoi un autre élément permettant de réduire les coûts de carburant consiste à surveiller la consommation de carburant dans l’entreprise et à prévenir les pertes, telles que les vols de carburant ou le gaspillage. Bien que le sujet soit parfois sensible, il s’agit d’un moyen légitime de protéger le budget carburant de l’entreprise.

Télématique et systèmes de surveillance: l’équipement des camions avec des systèmes GPS et des capteurs de carburant permet de suivre à la fois les itinéraires et le niveau de carburant dans les réservoirs. Nous pouvons analyser en temps réel la consommation moyenne, les moments de ravitaillement et même détecter une perte soudaine de carburant (ce qui peut indiquer, par exemple, un vol dans le réservoir).

Il existe sur le marché des solutions qui intègrent les données de l’ordinateur de bord (CAN) et indiquent, par exemple, la consommation de carburant du conducteur aux 100 km, le temps passé en mode régulateur de vitesse et le temps passé à haut régime. Ces informations permettent d’identifier les domaines à améliorer (par exemple, un conducteur consomme 5 litres de plus que les autres sur un trajet similaire – il a peut-être besoin d’une formation supplémentaire ou d’un contrôle technique du véhicule).

Les plateformes de gestion de flotte peuvent générer automatiquement des rapports de consommation et des alertes en cas d’écarts. Cela permet au gestionnaire de flotte d’avoir un contrôle total sur la consommation de carburant et de réagir rapidement en cas d’anomalies.

En résumé, le contrôle du carburant à l’aide de la télématique est désormais la norme dans les flottes professionnelles. Il apporte transparence et confiance, étayées par des données. Il permet d’économiser du carburant à la fois grâce à de meilleures habitudes (car les conducteurs savent que la consommation est surveillée) et à l’élimination des pertes.

Numéro 6 : Utilisation de cartes carburant et d’avantages fiscaux

Outre les mesures techniques et opérationnelles, il convient de recourir à des solutions financières qui réduisent légalement les coûts de ravitaillement en carburant. Il s’agit ici de différents types de cartes carburant, de remises et de remboursements de taxes (TVA et accises).

Cartes de flotte avec remises: de nombreux transporteurs utilisent des cartes carburant spéciales, proposées par des réseaux de stations-service ou des intermédiaires (par exemple DKV, UTA, Shell, Orlen Flota). Ces cartes permettent de faire le plein sans espèces dans certaines stations-service, souvent à des prix préférentiels. La remise peut s’élever à quelques centimes par litre, ce qui, pour de grands volumes de carburant, représente des montants appréciables.

Il est important de noter que le règlement peut être différé (facture groupée, par exemple hebdomadaire ou mensuelle), ce qui améliore la trésorerie.

Adar propose également à ses transporteurs des cartes carburant flottes avec des remises, grâce auxquelles le carburant est facturé à des prix nets et le remboursement de la taxe d’accise est simplifié. Une telle carte permet non seulement de bénéficier d’un prix plus bas à la pompe, mais aussi de gagner du temps : le conducteur n’a pas à se soucier de l’argent liquide et le service comptable reçoit une seule facture au lieu de centaines de reçus.

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Planification du ravitaillement: le prix du diesel peut varier selon les pays, voire les régions. Une méthode légale pour faire des économies consiste à planifier où faire le plein. Par exemple, les transporteurs qui se rendent à l’Ouest savent que le Luxembourg est réputé pour son carburant bon marché : il est donc avantageux d’y entrer et de faire le plein.

En revanche, dans les pays scandinaves, le carburant est plus cher, il est donc préférable d’y entrer avec un réservoir plein depuis la Pologne ou les pays baltes. Les différences peuvent atteindre plusieurs dizaines d’euros par litre. Bien sûr, il ne faut pas parcourir des centaines de kilomètres uniquement pour faire le plein à moindre coût, mais en planifiant judicieusement son itinéraire, il est possible de réduire le coût du carburant en choisissant des stations-service plus avantageuses.

Remboursement de la TVA et des droits d’accise: les entreprises de transport ont le droit de récupérer la TVA sur le carburant acheté à l’étranger (c’est la norme dans l’UE – nous pouvons récupérer la TVA dans la plupart des pays de l’Union).

De plus, plusieurs pays offrent un remboursement partiel des droits d’accise sur le carburant aux transporteurs. Il s’agit d’un allègement fiscal légal dont il vaut la peine de profiter, car il réduit réellement le coût du carburant de plusieurs dizaines de centimes par litre. Selon les données de l’association européenne ODYSSEE-MURE, le système de remboursement des droits d’accise pour les entreprises de transport fonctionne notamment en Belgique, en France, en Espagne, en Italie, en Slovénie, en Hongrie (et dans plusieurs autres pays de l’UE).

Résumé

À l’heure où les prix des carburants ne cessent d’augmenter, la réduction des coûts de carburant dans le transport est un processus qui nécessite une approche multidimensionnelle. Il n’existe pas de solution miracle : les économies réelles résultent de la somme de nombreuses actions :

• de la formation des conducteurs à l’éco-conduite,
• en passant par le maintien des véhicules en parfait état technique,
• l’optimisation de l’aérodynamisme et de la charge,
• la planification intelligente des itinéraires,
• jusqu’à l’utilisation des technologies et des avantages fiscaux.

Toutes les méthodes décrites sont entièrement légales et sûres, et ont été testées dans la pratique par de nombreux transporteurs. De plus, elles apportent souvent des avantages supplémentaires : elles renforcent la sécurité routière, améliorent la culture de travail dans l’entreprise et réduisent l’empreinte carbone du transport.

La mise en œuvre des solutions ci-dessus permettra de réduire considérablement les coûts de carburant dans le transport routier et, par conséquent, d’améliorer la rentabilité des activités de transport. À une époque où les exigences du marché sont strictes et les prix de l’énergie élevés, veiller à l’efficacité énergétique de la flotte n’est pas seulement une question d’économies, mais une nécessité pour rester compétitif.

Heureusement, grâce aux progrès technologiques et aux pratiques éprouvées du secteur, les économies de carburant n’ont jamais été aussi accessibles. Il suffit d’en avoir la volonté, d’avoir un peu de connaissances (nous espérons que cet article vous les a apportées) et d’être cohérent dans vos actions pour profiter d’une faible consommation de carburant dans votre entreprise.

Réduire légalement les coûts de carburant en vaut la peine : cela protège notre entreprise, nos employés et l’environnement.

Foire aux questions

Combien peut-on réellement économiser sur le carburant grâce à l’éco-conduite ?

Une voiture dite « économique », c’est-à-dire équipée d’un moteur économique, représente la moitié du succès. L’autre moitié est l’éco-conduite. On estime que grâce aux techniques d’éco-conduite, la consommation de carburant peut être réduite en moyenne de 5 à 15 %. Dans certains cas, les économies peuvent atteindre jusqu’à 20 %.

Ceci est confirmé à la fois par des rapports et par la pratique des entreprises qui mettent en œuvre des formations pour les conducteurs. Le résultat final dépend du point de départ : les conducteurs qui conduisaient jusqu’à présent de manière très peu économique feront les progrès les plus importants après la formation. Il est important que l’éco-conduite devienne une habitude permanente, afin que la réduction des coûts de carburant soit durable.

La réduction de la vitesse des camions est-elle vraiment efficace ?

Oui, la réduction de la vitesse permet de minimiser les coûts de carburant. La résistance à l’air augmente de manière exponentielle avec la vitesse du véhicule. Des tests ont montré qu’un camion consommant environ 29 l/100 km à 90 km/h ne consommera qu’environ 25,7 l à 80 km/h.

Cela représente environ 4 l de moins aux 100 km, soit une économie de 11 %. Bien sûr, il faut rester raisonnable : une conduite trop lente peut compliquer la logistique, mais limiter la vitesse maximale à 85 km/h n’a généralement pas d’incidence sur les délais de livraison, et les coûts de carburant seront nettement inférieurs.